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 Weed Vega [Mâle] [Air] [Assassin]

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Cyriaque Dregan


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MENTOR





(∞) PUF : Blume
(∞) BIRTHDAY : 08/02/1996
(∞) HARDE : Nazcas


Weed Vega [Mâle] [Air] [Assassin] Empty
MessageSujet: Weed Vega [Mâle] [Air] [Assassin] Weed Vega [Mâle] [Air] [Assassin] I_icon_minitimeMar 13 Mai - 16:59



WEED VEGA
Étalon ○○ 6 ans ○○ Bai brun ○○ Nazcas ○○ Assassin

« Personnalité »

Traits de caractère : Froid - Distant - Sanguinaire - Égoïste - Calculateur - Indépendant - Narcissique - Compétiteur - Dirigeant - Manipulateur - Stratège - Orateur - Protecteur
Caractère : Loin d'être fréquentable, Weed arbore un visage des plus sinistre et froid. Il n'aime pas côtoyé par d'autres congénères, les trouvant inintéressants et faibles comparé à lui. Son corps et sa musculature est bien entretenu et il attache beaucoup d'importance aux apparences. C'est un redoutable Assassin qui agit dans l'ombre et qui prends le temps d'observer sa cible avant de se jeter sur elle. On pourrait le comparer à un loup tellement il est agile et gracieux. En creusant et avec le temps, vous découvrirez peut-être une tout autre personnalité, qui fait de lui un être très attachant et protecteur...



« Passé »

Il y eu un grand noir, puis une énorme lueur blanche qui m'aveuglait presque. Alors, c'est à ce moment là que je comprit que je ne serais pas comme les autres. Puis, mes yeux mouillés s'ouvrirent lentement. Je respirais au ralenti. Mais que se passait-il ? Des chevaux s'enfuyaient au triple galop juste a côté de moi, étalé par terre. Je vis mon père s'en aller, lui aussi, sans un regard. Puis, mon regard se propagea au loin. Des flammes s'élevaient et dévastaient tous sur leurs passages. Moi, je n'avais pas force. Totalement épuisé. Je vis les flammes s'approcher de moi et une odeur dégoûtante me piqua le nez et mes yeux. Mes yeux se fermèrent. Noir, il faisait a présent noir .. Je toussai violemment et rouvris les yeux a présent écarquillés. J'étais au même endroit. J'avais survécu au torrent de flammes qui s'était abattu en quelques secondes sur moi. Je n'y croyais pas. Malgré un peu de mal, je me levai. J'avais faim, j'avais soif, et pour le comble, j'étais perdu dans une forêt a moitié calcinée. Mais je ne pleurais pas. Je ne pleurerais jamais. Je me l'avais promis. Deux jours plus tard, toujours pas de trace de chevaux. J'observais les restes de certains animaux décédés. Et moi, je n'avais rien eu. Pas une seule trace de brûlure. Il y avait pleins de trucs verts par terre, sur le sol. Peut être était - ce toxique ? Je n'y touchai pas et mes côtes commencèrent a se voir, la faim les trahissant. Je voulais pleurer, crier, taper du sabot sur le sol, me rouler par terre, comme les autres poulains. Mais je réussis a m'intégrer l'idée que je n'étais pas comme eu. C'était ainsi, pas autrement. Je retournai vers mes pas. J'avais vu une étendue remplie de liquide bleu. Il fallait que j'essaye. Mes lèvres s'approchèrent doucement, et une appréhension m'enveloppa. N'écoutant que mon courage, je commençai à boire lentement et levai la tête, attendant des minutes fatidiques pour voir si je n'allais pas mourir dans le quart d'heure qui suivait. Et non ! En plus, mon corps se sentait moins déshydraté. C'était déjà une bonne chose. Un an après, je m'étais intégré dans un troupeau pour le moins accueillant. Mais moi, je ne voulais pas de leur bonheur. Il ne servait qu'à me dégoûter profondément. Une jument m'avait soi-disant pris sous l'aile. À vrai dire, elle passait son temps à me dicter les bonnes manières. J'en avais marre. C'était ma vie. J'en faisais ce que je voulais. Un jour, je crachai aux pieds du dominant. Tous les chevaux arrêtèrent de brouter et me regardèrent avec stupéfaction et mépris ; Je n'étais pas vraiment le plus aimé. Un sourire froid illustra mes lèvres. La colère, la haine, le mépris. Tous ces sentiments se transformaient en un irrésistible bonheur pour moi. Je commençais a comprendre que je pouvais faire tout ce que je voulais. Je pivotai sur moi même et marchai la tête fière. Les chevaux s'écartaient au fur et a mesure que je progressais. Puis, je me retournai en direction du dominant.

« Fin de la première partie. »

Un sourire froid orna mon visage sans émotion. Puis je partis sans destination, à l'instinct. Je n'avais jamais eu de nom et en avais trouvé un parfait .. Monsieur Nyori. Un nom qui faisait froid dans le dos. Je n'avais jamais été autant craint et respecté. Je voulais montrer a tout le monde que j'existai, que j'étais là. J'avais a présent assez d'expérience en combattant que tout cheval aux environs. Ma haine était invincible. Au fur et a mesure que je vieillissais, ma robe devenait de plus en plus foncée. Et un jour, un troupeau fit surface, venu de nulle part. Je traînais comme a mes habitudes dans les grandes prairies et stoppa le dominant, en tête. J'étais plus grand que lui, mes yeux l'intimidaient plus que tout, il se soumettait en baissa la tête. Je fis le tour du troupeau, détaillant chaque cheval, déterminant ses points faibles. C'était bizarre. Un cheval d'entre eux m'évoquait quelque chose. Il me ressemblait plus que tout .. Je tournai la tête. Ce n'était qu'une malheureuse coïncidence. Ils repartirent tous ensemble. Mon cerveau fonctionnait a plein ménage. Non, ce n'était possible. Pas lui. Et le jour d'après, alors que je gravissais une montagne, une voix dans ma tête tourbillonnait. C'est lui, c'est lui .. N'arrêtait-je pas de me répéter. Je rebroussai chemin en pleine ascension. C'était lui. Il faisait nuit quand j'arrivai auprès du troupeau. Tous me regardèrent méchamment. Il était là, devant moi.

« Tu as deviné. »

Sa voix était grave, comme moi. Je n'avais pas envie, comme les films faisaient, de se jeter dans ses bras. Il m'avait abandonné, après tout. Un profond dégoût m'envahissait. Je lui jetai un regard noir qui le déstabilisa.

« Pour tout te dire, je ne suis plus ton fils. Surprenant, hein ? Franchement regarde toi .. Même pas digne d'être mon père. »

Je me retournai, et partis sans un regard, exactement comme il m'avait abandonné. Je marchai des jours et des jours sans dire un mot, jusqu'à arriver ici. Sur la falaise, je sentais l'envie et le bonheur de la haine.

« Fin de la deuxième partie. »




« Le créateur parle »

Créateur : Ysandre
Niveau requis pour prendre le p-v : Peu importe
Liens éventuelle avec d'autres personnages : Il peut avoir tout type de liens tant qu'ils concordent avec son caractère.
Autre : Je suis disponible pour toute question et précision.






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